Bien le Bonjour très cher Thérapeutien !Pour attaquer notre session de cours, nous allons tout d’abord débuter par la base de la base, ze begin of beginning, el commencio del commenciamente : Le fonctionnement de RPG maker (Ouai, mais il faut en revenir là pour que vous compreniez bien tout, bande de débilos
)
Niveau : débutant
(Ce tutoriel peut sans doute être évité pour tout informaticien un peu programmeur qui se respecte)
Requis : Une cervelle en état de fonctionnement pour l’instant
RPG maker VX
Pour ce premier tutoriel, nous allons procéder de la manière suivante :
-Tout d’abord un p’tit topo sur le fonctionnement des scripts sous RPG maker
-Ensuite une foire au question de tout ce que je n’aurais pas réussi a placer élégamment dans mon p’tit spitch (tout est question d’esthétique mes enfants
)
-Et enfin vos questions sur des aspects obscurs ou non-évoqués de ce tutoriel
Bien, c’est parti :Donc tout d’abord, avant de se lancer dans les scripts eux-mêmes, il faut comprendre comment fonctionne le logiciel pour comprendre l’importance des scripts : le logiciel se distingue en 2 partie : la partie éditeur et la partie lecteur.
-La partie éditeur : elle se compose de tout les tilesets que vous placez, de ce que vous entrez dans la base de données, des évents que vous placez sur la map etc…
-La partie lecteur : elle se compose des scripts qui ont pour but d’analyser et de convertir en format « Ruby » toutes les données que vous avez entrées dans votre éditeur pour ainsi les afficher sur un écran et les mettre en mouvement.
Si la partie lecteur est absolument indispensable pour faire fonctionner le jeu, la partie éditeur est optionnel (mais dans ce cas vous ne profiterez pas des capacités d’RPG maker) et cela nous amène à notre première activité pratique qui ne demande tout au plus que des mains capable de taper sur un clavier :
Commencez tout d’abord par crée un nouveau projet auquel vous supprimerez tout les scripts. N’ayez pas peur, vous pouvez lancez votre jeu, ça ne fera pas implosez votre ordinateur
Vous pouvez donc voir que le jeu se lance en affichant un écran d’un noir profond, puis se ferme.
Premier conclusion : Si le jeu n’a plus rien à faire, il se ferme (à ce flemmard
) ceci expliquera entre autre une petite fonction qui a le pouvoir immense de fermer le jeu
Ensuite nous allons voir que RPG maker n’est, à la base, qu’un simple lecteur de Ruby (on reviendra un peu plus tard sur la définition de ce terme et de RGSS)
Maintenant, amusez-vous à faire une map (toujours sur votre projet sans script), à mettre des évents et tout c’que vous voulez dessus.
Puis mettez dans un script la commande suivante :
- Code:
-
print « Bonjour ! »
- Spoiler:
Une commande élémentaire de Ruby que tout anglophone aura compris la signification
Lancez le jeu pour voir votre fenêtre afficher un beau « Bonjour ». Mais dites-moi, c’est magique ce truc o.O
Vous pouvez d’ailleurs mettre autant de fois ce bout de code sur autant de script, il se lira à chaque fois, ce n’est pas exclusif au premier script de la liste ou je ne sais trop quoi !
En attendant, aucun de vos évents ni les décors de votre map n’ont été pris en compte. On pourrait donc entièrement codé notre jeu à partir des scripts sans utiliser l’éditeur
Grosse parenthèse pour dire que les 2 méthodes peuvent être utilisées pour créer un jeu :
-utiliser un éditeur et importer les données via des scripts, cela facilite la tache et c’est ce qu’utilise la plupart des jeux commerciaux : Pour les grosses boîtes type SquareEnix ou Nintendo, le logiciel est en général une création de chez eux pour permettre d’obtenir exactement ce qu’ils veulent. Pour d’autre plus petite boîte, les logiciels utilisés sont des logs de pros qu’on peut achetez pour une belle liasse de billet (là je parle évidemment des éditeurs pour la programmation, qui n’ont (quasiment) rien à voir avec la qualité graphique du jeu)
-ou tout programmer sans passer par un éditeur, c’est le cas pour de très rare jeu, en général amateur, c’est le cas de Minecraft par exemple, mais c’est l’un des seuls exemples commercial.
Fin de la grosse parenthèse, vous êtes maintenant au clair au niveau des jeux commerciaux.
Bien maintenant nous allons faire une seconde activité pratique qui va vous ouvrir les portes vers le Ruby et le RGSS :
Si vous avez un autre projet RPG maker d’ouvert, vous pouvez aller voir rapidement comment sont fait les scripts (sauter juste les 3 premiers dans module, ils sont un peu particulier).
Vous pouvez voir qu’ils ont tous au tout début « class » et ont ensuite plein de « def », bon, alors on va faire pareil, reprenez votre projet sans script, enlevez votre petit script et mettez à la place ce code là :
- Code:
-
class Monsieur_Propre
def main
print "Bonsoir !"
end
end
- Spoiler:
Lancez votre jeu : Il nous fait comme au départ, il se ferme tout seul sans afficher de message ! En fait, le lecteur est quelqu’un d’organisé (pas comme moi
), il peut lancer une class (d’ailleurs vous pouvez essayer sans mettre de def : il affichera le message) mais il ne lance pas les def si on ne lui a pas demandé :/
Alors mettons un second script maintenant, si on regarde parmi tous les scripts de base (sauf les 3 premiers) on peut voir qu’un seul fait exception, le script main, qui n’a ni class ni def !
On va s’en inspirer pour voir ce que ça donne, ajoutez un autre script comme ceci :
- Code:
-
print "Bonjour !"
$scene = Monsieur_Propre.new
$scene.main
- Spoiler:
Et là lancez votre jeu : Voyez que le logiciel lit d’abord votre bonjour et ensuite votre bonsoir !
Alors comment ce miracle se produit-il ? De 2 choses assez simples que certains ont sans doute compris :
$scene = Monsieur_Propre.new indique au lecteur, une fois ce script lu, de passer au script dont la class est « Monsieur_Propre »
Et $scene.main indique ensuite de lire, dans ce nouveau script, la déf nommée « main »
Voila comment on peut réaliser une boite à politesse avec RPG Maker
!
On peut remarquer qu’évidemment, on aurait pu obtenir le même résultat en enchainant 2 print sans utiliser de def ni de class, mais là vous comprenez l’imbrication des scripts et de toute façon, vos futurs codes seront rarement aussi simple que ça
Maintenant notre petite foire au question :Ruby/RGSS, c’est quoi la différence ?Le Ruby est un langage universel qui comprend toutes les fonctions et commande du RGSS (les class, les def etc…). Le RGSS (Ruby Game Script System), quant à lui, est l'appellation que l'on donne aux scripts issus de RPG maker uniquement, c'est les fonctions et commandes du Ruby + les commandes d'importations des données de l'éditeur vers le lecteur ainsi que les raccourcis de commandes fournis par les scripts de base (les créations de fenètre par exemple, extrêmement rapide !).La commande « print », personne ne l’utilise dans les scripts, d’où tu nous sors ça ?En fait beaucoup de scripteur l’utilise, c’est la commande la plus simple et la plus courte pour voir si une def s’active quand elle le doit, et aussi pour connaitre la valeur des variables en cours de jeu rapidement, histoire de voir si tout se déroule bien, mais ce n’est effectivement pas une commande qu’on laisse à la fin de son script, elle n’est pas très esthétique on est d’accord Bon et ces scripts modules là, pourquoi ils sont différents eux ?T'en qu'à faire, je vais vous l'expliquer tout de suite, ce sera fait:
Ces 3 scripts sont en fait des sortes de secondes bases de données pour simplifier la programmation, en une commande simple on retrouve un élément donné. Outre le fait que la nouvelle commande soit généralement plus simple que l'original, cela permet aussi en un tout p'tit coup de clavier de re-paramétrer un terme, changer l'emplacement de dossier etc... par exemple tout les termes japonais d'origine ont été remplacé très rapidement à partir de ces scripts !
Voila en quoi ils sont un peu différents des autres, il se vérifie dès le lancement du jeu pour être sûr qu'il n'y a pas de bug Si vous avez tout compris, alors vous maitrisez la base du logiciel, on va pouvoir s’attaquer aux plus intéressants
La prochaine partie sera aussi et sans doute théorique, donc je sais pas encore trop quoi faire comme exam’, peut-être un quizz
N’hésitez pas à poser vos questions !
Bonne continuation !
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